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IN-BETWEEN

Nous avons commencé le semestre par échanger une série de termes qui nous semblaient essentiels au projet. Sont ressorti les mots : SOLIDARITE / COMMUNAUTE / EVOLUTION / INTIMITE. Spontanément, chaque membre du groupe se projetait sur une partie précise du projet, les espaces communs, les espaces privés, la question de l’appropriation des ces espaces, la liberté d’action qu’auront les futurs locataires. Ces visions ciblées ont permis de croiser nos intentions et d’injecter ces valeurs à l’ensemble du projet. 
 Nous avons ensuite divisé le projet en trois entités, LA COMMUNAUTE / L’INDIVIDU / L’ENTRE-DEUX. Le but de cet exercice étant de se projeter dans l’ensemble des interventions que nous souhaitons faire sur le plateau, et de voir comment celles-ci peuvent fonctionner/interagir entre-elles.
 « La communauté » se traduit par des espaces communs pour vivre ensemble ( sans l’imposer ), s’organiser ( car une grande partie du futur bon fonctionnement de ce lieu tient par une cohésion entre les habitants, et un certain respect des autres et des espaces communs ), accueillir des invités ( comme une assistante sociale, où on doit être fier de montrer où l’on habite, sans rentrer dans son espace privé, qui peut être perçu comme une intrusion ), partager ( un café, un moment, un jeu … sortir de la solitude d’une certaine manière ).
 Il s’agit de plusieurs espaces dispatchés dans le plateau, plus ou moins définis, ouverts, où la liberté d’usage doit se faire naturellement et évoluera en fonction du temps et des volontés des habitants. Les limites sont ici subjectives, un code couleur aux murs, un marquage au sol ...
 « L’individu » se traduit par les unités privés, les habitations à proprement parler qui sont des espaces d’intimité et de dignité ( où on retrouve enfin un chez-soi ), avec une porte, une clé … des choses finalement simple qui doivent permettre rapidement à l’habitant de s’y projeter et de s’y installer naturellement.
 Ces unités se voudront solides, organisées de manière optimale, avec tout le confort nécessaire ( eau / électricité / isolation … ).
 « L’entre-deux » se traduit par un espace de médiation appropriable, présent à chaque unité ( devant ou à côté ), propre à l’habitant. D’une part, il semble essentiel de créer de l’ambiguïté entre les communs et le privé, créer une interface qui ne soit pas intrusive à l’habitation mais qui marque une présence humaine. Cela nous semble pertinent pour donner une identité au lieu, une manière à l’habitant d’interagir avec l’espace ( par l’appropriation de son espace ) sans que cette appropriation ne serve qu’à lui, mais quelle témoigne d’une qualité du plateau. Cet espace serait aussi un moyen de combler un manque aux unités, comme la présence d’animaux qui n’ont pas forcément la nécessité de toujours être dans l’habitat. Ce geste s’inscrit aussi dans le potentiel qu’aurait l’unité d’évoluer dans le temps dans le cas d’un période longue d’occupation ( agrandir, trouver d’autres fonctions … )
Son rôle est multiples donc, comme un seuil avant de rentrer dans l’espace privé, cet espace est totalement appropriable, suggéré par un sol surélevé, une structure pré-percée où l’on accrocherait des éléments 
conçus sur mesure, fermé plus ou moins hermétiquement ( polycarbonate, verre, bois, rideau, plantes, mur ajouré … ). Il profiterait ainsi à l’ensemble de la communauté en créant une diversité et en cassant la rigidité des façades opaques en Osb.

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